Le jeune Martin est le souffre-douleur de son village, il est orphelin et ne possède qu’une chemise, un coq noir, sa gentillesse et sa malice… Un jour, un peintre vient dans le village pour restaurer l’église, et cet homme qui ne dessine que le beau va voir en Martin ce que les villageois, dans leur bêtise, ne peuvent pas voir. Lorsqu’il va partir, Martin le suit …
Autrice : Stefanie Vor Schulte
Éditeur : Ed. Héloïse d’Ormesson
Si vous n’aimez les contes ne vous attardez pas, par contre, si vous les aimez, vous allez prendre plaisir à lire ce roman. Tous les ingrédients y sont : des moments drôles, des moments tragiques, de la magie (et oui, le coq parle et guide Martin) ; il y a des malfaisants qui enlèvent des enfants, et même une princesse vraiment pas sympathique, et tout cela dans un contexte très sombre de guerre d’épidémie et de famine, mais il est très difficile de ne pas s’attacher au pas de Martin.
L’écriture fluide et vive de l’auteure et en parfaite adéquation avec cette histoire et dès les premières lignes j’ai été pris par l’histoire de Martin, et n’ai pu lâcher le livre qu’à la dernière ligne.