Notes sur le chagrin

Notes sur le chagrin de Chimamanda Ngozi Adichie

Suite au décès brutal de son père au Nigéria, l’autrice Chimamanda Ngozi Adichie, qui vit aux Etats-Unis, est empêchée de rejoindre sa famille par le contexte de pandémie. Elle écrit alors ces notes pour exprimer sa révolte, son chagrin et surtout son immense amour pour son père.

Auteur : Chimamanda Ngozi Adichie

Éditeur : Gallimard

L’avis de Véronique A.

Dans ces notes qui prennent la forme de courts chapitres, l’auteure exprime le chagrin, la rage et l’impuissance ressenties suite au décès de ce père dont elle était très proche. Elle évoque la personnalité attachante de ce ce père bienveillant et très aimant, intellectuel progressiste qui a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants tout en s’élevant contre certaines traditions. Un récit très touchant à la fois ultra-personnel et universel, qui évoque avec pudeur le souvenir de cette figure paternelle, socle familial et référence absolue pour ses enfants.

L’avis de Laurence D.

La narratrice ne peut rejoindre sa famille et doit donc vivre son deuil seule, isolée du reste de sa famille qui vit sur plusieurs continents. Elle vit cette perte d’un être très cher, le plus cher peut être à son cœur, à distance. 
Ecrit sous forme de chapitres reflétant ses émotions, ses souvenirs, ses regrets et tout l’amour et la fierté qu’elle porte à son père. Elle nous raconte à travers ses souvenirs ce qu’a réalisé son père, professeur de l’université du Nigéria, dans son pays mais aussi ce qu’il a transmis à ses enfants, en commençant par la langue igbo. 
J’ai beaucoup aimé ce livre qui reflète tout à fait les émotions qu’on peut vivre dans la perte de ses parents. Ça m’a donné envie de lire d’autres livres de cette autrice à l’écriture agréable et fluide. 

L‘avis de Claire L.

Ce livre se lit facilement. Bizaremment, il m’a peu touché sauf vers la fin. L’autrice dit son chagrin mais je ne le ressentais pas au début de la lecture. J’aurais aimé en apprendre plus sur sa famille, sur le contexte social dans lequel ses parents vivaient au Nigéria. En revanche, ce que j’ai trouvé positif, c’est qu’elle donne envie d’en savoir plus sur son pays d’origine.
C’est également un bel hommage à un homme et à ses valeurs. On touche là à l’universel.

L’avis d’Annie H.

C’est un récit très personnel mais qui nous touche par son universalité : comment faire le deuil d’un être cher ?
L’auteur nous parle aussi de la culture et des coutumes du Nigéria. A lire

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